Depuis juin, des recensements systématiques ont lieu pour évaluer la présence des hérissons dans quatre communes valaisannes : Sion, Martigny, Monthey et Brig-Glis. Les premiers résultats montrent déjà un contraste important entre les différentes zones urbaines et paysages agricoles. Néanmoins, plusieurs zones restent encore à prospecter pour lesquelles nous recherchons des gens motivés à mener des recensements de hérissons.
Pour la Société Valaisanne de Biologie de la Faune, la nouvelle loi fédérale sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages est un pas en arrière par rapport à la loi actuelle. La campagne d'informations lancée par fauna•vs vise à avertir le public des modifications prévues dans cette loi et de leurs impacts sur la gestion de la faune.
Revue: le 30 septembre, nous avons remis au président du Conseil d'Etat valaisan, M. Roberto Schmidt, notre pétition « Mettons fin aux électrocutions de Hiboux grands-ducs ». Ses 2500 signataires demandent que des mesures d'assainissement soient rapidement mises en œuvre afin que tous les pylônes électriques dangereux du canton soient assainis dans un délai de cinq ans. Notre pétition semble avoir porté ses fruits, en parallèle d'autres démarches entreprises notamment par l'Antenne valaisanne de la Station ornithologique suisse.
L’objectif de cette phase initiale est l’étude de l'occurrence des hérissons dans les villes de Brig-Glis, Sion, Martigny et Monthey à l'aide de tunnels à traces placés dans des jardins privés et les parcs. Il s'agit de petits tubes munis de feuilles de papier et d’encre. Lorsqu’un un hérisson le traverse, il y laisse des empreintes de pattes qui trahiront sa présence. La gestion des tunnels à traces sera prise en charge par des bénévoles. En parallèle, la population de l’ensemble du canton est invitée à transmettre ses observations de hérissons sur la plateforme Nos voisins sauvages Valais
Paysages de montagne, forêts, paysages naturels et culturels, plans d’eau et zones urbaines. Le canton du Valais présente une étonnante diversité d’habitats dans lesquelles une grande variété d’animaux vivent. Mais nous savons peu de choses sur la présence et la répartition de ces voisins. Le projet « Nos voisins sauvages Valais » veut changer cela avec le soutien de la population.
Contenu: Sur la trace de l’ours en Valais: entre histoire et biologie; Rapaces électrocutés: 2500 signatures; La nouvelle correspondante régionale du RCVS; La nouvelle loi sur la chasse est clairement rétrograde; Chasse aux trophées de bouquetin: et la biologie?; Repeuplement artificiel des cours d’eau; La chasse traditionnelle à l’Ortolan; Gypaète barbu 2018: Monitoring et reproduction.
Les séquences de tirs de bouquetins, diffusées par Mise au Point le 3 novembre dernier, ont choqué de larges cercles. Le bouquetin est placide et se laisse facilement approcher: il n’y a donc aucun mérite à abattre un tel animal. Mais au-delà des réactions émotionnelles, fort compréhensibles, suscitées par cette pratique bien valaisanne, posons-nous la question de son impact biologique. Est-elle ou non durable du point de vue cynégétique? Le tir de bouquetins mâles âgés a-t-il des implications sur la démographie et la reproduction de l’espèce?
Le 30 septembre 2019, fauna.vs (Société valaisanne de biologie de la faune) a été accueilli par le président du Conseil d’Etat valaisan, Roberto Schmidt, au Palais du gouvernement, à Sion. Une délégation de fauna.vs lui a remis une pétition avec 2500 signatures qui demande que les pylônes électriques qui tuent les grands rapaces en Valais soient enfin assainis.