Les 16e journées internationales d’observation, qui ont eu lieu entre le 2 et le 9 octobre 2021, ont rencontré cette année un franc succès dans notre région, avec un nombre record participants. Lors de la journée focale le 2 octobre, ce sont au moins 26 Gypaètes barbus différents qui ont pu être observés depuis un peu plus de la moitié des 39 postes tenus dans les cantons de Valais, Vaud et Fribourg. Plusieurs individus ont pu être identifiés grâce à des photos prises dans le cadre de ces journées d’observation, dont un qui a été vu à deux postes différents.
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Pourquoi voter NON :
Exterminé en Suisse à la fin du 19áµ siècle et réintroduit en 1970, le lynx boréal est menacé par des braconniers en Valais. Dans la région du Valais, des chercheurs estiment que la population de lynx a été réduite de près de 90%. Les Suisses sont massivement pour la protection des animaux et ont, en 2020, voté contre une loi sur la chasse qui aurait permis aux chasseurs d’abattre des espèces protégées au sein même de réserves naturelles.
Le règlement d'application de la loi sur la chasse et l’arrêté relatif à l’exercice de la chasse en Valais en 2021-2022, approuvé par le Conseil d'État, satisfont fauna•vs, la Société valaisanne de biologie de la faune sauvage. L'interdiction de l'utilisation des balles en plomb (prévue après une période transitoire de cinq ans) est réjouissante. fauna•vs signale depuis des années que les oiseaux de proie peuvent être empoisonnés par les restes d'animaux abattus avec des balles de plomb. Surtout dans le cas de populations sensibles de gypaètes barbus et d'aigles royaux, l'utilisation de munitions au plomb peut s’avérer néfaste. Un autre aspect positif à relever réside dans l'adaptation des quotas de tir pour le tétras lyre, le lagopède, le lièvre variable et le lièvre brun, que fauna•vs demande depuis longtemps. Le nouveau règlement prévoit une réduction de huit à six lagopèdes, de huit à deux lièvres variables et de huit à quatre lièvres bruns par chasseur. En outre, on ne peut tirer qu’un seul lièvre ou un tétras lyre par jour. Ces dispositions vont dans le bon sens. Néanmoins, fauna•vs demande que les quotas pour le tétras lyre et le lagopède en particulier soient encore réduits. En même temps, il serait important de mettre en place un suivi scientifique de ces espèces menacées. fauna•vs considère la régionalisation de la chasse au chamois comme positive. Cela permet de mieux prendre en compte les différences régionales des populations de chamois. Dans de nombreuses régions, les populations de chamois ont diminué ces dernières années. Avec les restrictions régionales sur la chasse au chamois il est possible de s’y adapter.
Les résultats du projet « Hérisson y es-tu ? » mis en œuvre en 2020, montrent que les hérissons sont répandus dans la plupart des villes et communes étudiées, mais que leur densité varie fortement et qu'il existe des lacunes dans leur répartition. Dans le cadre d'une action, plus de 400 tunnels à chenilles ont été mis en place entre juin et octobre avec l'aide d'une quarantaine de bénévoles afin d'étudier systématiquement la répartition de la population de hérissons du Valais. L'action se poursuivra en 2021.
12 mammifères de plus qu’il y a 25 ans, voilà les résultats de la plus grande enquête à ce jour sur les mammifères de Suisse et du Liechtenstein, précisément : 99 espèces sauvages ont été identifiées, soit 12 de plus que lors du dernier recensement datant de 1995. Certaines espèces, comme le loup et la loutre sont de retour, tandis que d'autres, comme la musaraigne du Valais ou le murin cryptique, ont été découvertes durant cet intervalle, rapportent les chercheurs de la Société suisse de biologie de la faune dans le nouvel «Atlas des mammifères». Basé sur plus d'un million d'observations, le livre documente l'occurrence de ces mammifères plus précisément que jamais.
En 2020, les populations de hérissons ont été étudiées plus en détail en Valais dans quatre communes de la plaine urbaine du Rhône et dans les communes du Parc naturel de la Vallée de Binn et du Parc naturel de Pfyn-Finges.
fauna•vs se réjouit que la révision rétrograde de la loi sur la chasse ait été refusée par le peuple suisse. L’association s’est fortement engagée dans cette campagne, notamment afin d’informer objectivement la population valaisanne sur la réalité des grands prédateurs. Autant de travail de communication en préparation de la prochaine votation cantonale attendue au début de l'automne 2021 portant sur l’initiative «Pour un canton du Valais sans grands prédateurs».
Mercredi dernier le Conseil d’Etat a nommé Nicolas Bourquin au poste de Chef du Service de la Chasse, de la Pêche et de la Faune SCPF. fauna•vs félicite Nicolas Bourquin et se réjouit de pouvoir envisager une collaboration constructive.